L’Orange Bleue reçoit Olivier Truc

A la demande générale, l’Orange Bleue a réussit à faire venir sur les bords de la Meyne (et à la librairie) Olivier Truc, pour ses fameux romans POLICIERS-DU-TRES-GRAND-NORD, et notamment pour son dernier opus : Le Détroit du loup.

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Vendredi 3 juillet 2015,

à 19h00

Entrée libre et gratuite…

L’Orange Bleue reçoit André Fortin

Le crépuscule du mercenaire aux éditions Jigal…

“..ce que j’exprime dans mes romans, c’est plutôt le résultat d’une analyse de la société, notamment à son plus haut niveau de puissance, une analyse de ses arcanes et de ses vices que l’on se garde de dénoncer et dont les petites gens sont dupes.”

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André Fortin est le lauréat de la sélection “Un Polar pour l’hiver 2015”

Cette rencontre sera suivie d’une dégustation de vin proposée par le Domaine Durieu.

Samedi 20 juin 2015 à 19h

Entrée libre et gratuite

L’Orange Bleue reçoit Michel Antoni

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” Le vin compose pour eux des chants et des poèmes”

Boire ou écrire ? C’EST GRAVE DOCTEUR ?
Comment j’écris si je bois ? Pourquoi je bois si j’écris ?
Qu’est-ce que j’écris quand je bois ?

Vendredi 22 Mai à 19h à la librairie

Causerie avec Michel Antoni

Dédicaces et signatures

Bernard Pradier, créateur de vin au Château Dhugues à Uchaux et auteur de l’illustration de la couverture proposera un de ses vins à la dégustation

La sélection du CaféCroissants – séance de rattrapage

Vous avez raté le café-croissant de vendredi dernier ? Frédérique vous fait profiter de sa sélection “jeunesse”. Cliquez sur les œilletons pour dérouler l’historiette (équivalent de l’ancestral “Au son de la cloche, tourne la page”)

L’Orange bleue reçoit Jean Viard

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Mais qui est donc Jean Viard ?

Jean Viard est sociologue et économiste, directeur de recherche au CEVIPOF, le Centre d’études de la vie politique française. Tout au long d’une riche carrière universitaire, Jean Viard s’est penché, entre autres, sur les modes de vie des Français et sur l’aménagement du territoire, deux problématiques dans lesquelles se retrouvent celles des identités collectives et des représentations de soi dans la société.

“…pour nous aider à formuler les bonnes questions, avant de nous enfermer dans un kit de réponses : quelles identités partageons-nous dans la France d’aujourd’hui ?…”

Jean Viard sera l’invité de l’Orange bleue le 11 avril à 19h…

Coup de projecteur sur Victor DEL ARBOL

Victor del Árbol est né à Barcelone en 1968. Après avoir étudié l’Histoire, il travaille dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Dans la collection “Actes noirs” de actes Sud ont paru ses romans La Tristesse du samouraï (2012, prix du polar européen 2012 du Point et finaliste du prix polar SNCF 2013),  La Maison des chagrins (2013) et Toutes les vagues de l’océan (2015).

Victor del Arbol sera l’invité de l’Orange bleue le 18 mars prochain à 19h.
Nous vous attendons nombreux!

Trois coups de maître !

victoroceanGonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse son existence : sa soeur, de qui il est sans nouvelles depuis de nombreuses années, a mis fin à ses jours dans des circonstances tragiques. Et la police la soupçonne d’avoir auparavant assassiné un mafieux russe pour venger la mort de son jeune fils. Ce qui ne semble alors qu’ un sombre règlement de comptes ouvre une voie tortueuse sur les secrets de l’histoire familiale et de la figure mythique du père, nimbée de non-dits et de silences. Cet homme idéaliste, parti servir la révolution dans la Russie stalinienne, a connu dans l’enfer de Nazino l’incarnation du mal absolu, avec l’implacable Igor, et de l’amour fou avec l’incandescente Irina. La violence des sentiments qui se font jour dans cette maudite “île aux cannibales” marque à jamais le destin des trois protagonistes et celui de leurs descendants.
Révolution communiste, guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale, c’est toujours du côté de la résistance, de la probité, de l’abnégation que ce parangon de vertu, mort à la fleur de l’âge, a traversé le siècle dernier. Sur fond de pression immobilière et de mafia russe, l’enquête qui s’ouvre aujourd’hui à Barcelone rebat les cartes du passé. La chance tant attendue, pour Gonzalo, d’ébranler la statue du commandeur, de connaître l’homme pour pouvoir enfin aimer le père.
Toutes les vagues de l’océan déferlent dans cette admirable fresque d’un xxe siècle dantesque porteur de toutes les utopies et de toutes les abjections humaines.

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victorchagrinEduardo tente de survivre dans un appartement sans âme, grâce à l’alcool et aux psychotropes que lui prescrit la psychiatre chargée de sa réinsertion. Il vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui a tué sa femme et sa fille, voilà quatorze ans. Peintre autrefois coté, il gagne sa vie en exécutant à la chaîne des portraits anonymes que sa galeriste place dans les grandes surfaces. Un jour, celle-ci lui transmet une bien étrange commande : une célèbre violoniste lui demande de réaliser le portrait de l’homme qui a tué son fils. Elle veut pouvoir déchiffrer sous les traits de l’homme les caractéristiques de l’assassin. Unis dans la même douleur, la commanditaire et l’artiste ouvrent bientôt la boîte de Pandore, déchaînant tous les démons qui s’y trouvaient enfouis.
Le pinceau d’Eduardo met au jour une galerie d’êtres tourmentés, enfermés dans un drame qui a figé leur existence : un jeune Chinois androgyne qui fait commerce de son corps, un fils de combattant de l’OAS enrichi par le gaz et le pétrole d’Alger, un ex-agent de la police politique de Pinochet, un Arménien sans foi ni loi, une jeune fille abusée par l’amant de sa mère, un mercenaire soufi… Autant de personnages qui hantent la maison des chagrins, pris au piège d’une vengeance désespérée et d’un hasard qui n’est que l’autre nom du destin.
Assemblant sous les yeux du lecteur les mille et une pièces d’un terrifiant puzzle, Víctor del Árbol signe un roman vertigineux de maîtrise, glaçant de noirceur et désarmant d’humanité.

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victordelarbolsamouraiEn ce rude hiver 1941, une femme élégante arpente les quais de la gare de Mérida au petit matin. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l’aîné, qu’elle s’apprête à abandonner, les raisons de sa fuite. Le train pour Lisbonne partira sans elle, qui vient de disparaître pour toujours. L’enfant rentre seul chez son père, obnubilé par le sabre qu’un homme vient de lui promettre.
Des années plus tard, une avocate envoie sous les verrous un inspecteur jugé coupable d’une bavure. Elle ne sait pas qu’elle ouvre ainsi une terrible boîte de Pandore, libérant quatre décennies de vengeance et de haine dont elle ignore tout et qui pourtant coulent dans ses veines.
Se jouant d’un contexte historique opaque, de l’après-guerre espagnol à la tentative de coup d’Etat de février 1981, La Tristesse du Samouraï est un intense thriller psychologique qui suit trois générations marquées au fer rouge par une femme infidèle. L’incartade a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel.

Un polar pour l’hiver

Un prix du polar 100% Orangeois !

Depuis deux mois, toute l’équipe de l’association l’Adéhène, épluche avec attention toutes les nouveautés du rayon “Polars” de l’Orange bleue. Une vingtaine de titre ont été lus et relus afin d’établir notre premier palmarès et sélectionner notre coup de coeur de l’année.

polarseuil Dans le cadre de “Un Polar pour l’hiver”, Victor del Arbol, l’heureux auteur des excellents Samourai et La Maison des chagrins (tous deux chez Babel poche) et du récent Toutes les vagues de l’océan, sera l’invité de l’Orange bleue mercredi 18 mars 2015. Nous devons réserver un accueil inoubliable à ce grand maître du polar du XXIe siècle !

Rencontre avec Salim Bachi autour de son roman Le Consul.

salimbachi-1re de couvertureEt si le salut de l’homme ne tenait qu’à un tout petit grain, un fil de soie, le souffle expiatoire d’un papillon. Et si, l’inenvisageable avait pu le rester, la médiocrité se scléroser, le pleutre ne pas prendre le pouvoir, et si debout l’homme était resté. En juin 1940, un homme s’est relevé, un grain de folie s’installa auprès d’une âme en perdition, un homme prit en main son destin. Dans une France bordelaise en débâcle, le consul du Portugal à Bordeaux décide tout à coup, sans raison surtout pas d’ailleurs, ou si peu : un livre, un saint – de sauver la vie de milliers de personnes. Désobéissant aux autorités, il délivre des visas pour leur permettre de se réfugier au Portugal. Et Aristides de Sousa Mendes a réellement existé : il est mort dans la misère et l’oubli.

La force du roman de Salim Bachi est de nous présenter le récit confession d’un homme tourmenté par ses contradictions, confronté à celles de son époque. Un homme qui ne sait plus donné du sens à sa vie, dans un monde qui court si manifestement à sa perte. Ô comme il est réjouissant d’accompagner cet homme mystérieux et amoureux ; et puis si proche aussi, si contemporain, d’être le témoin de ces quelques jours jubilatoires. Qu’aurions-nous fait, à sa place ?

Rencontre/signature avec Salim Bachi à la librairie le samedi 21 février à 19h.
ENTREE LIBRE ET GRATUITE

23 rue Caristie 84100 Orange – 04 90 51 78 59